Les croyances limitantes, qu’est-ce donc ? Ce sont des idées que l’on a sur divers sujets, et auxquelles on reste attachées. Ce n’est pas si grave, me direz-vous ? Cela dépend… Ces croyances, qui, par définition, ne sont pas la vérité mais une vérité à laquelle on s’agrippe, peuvent nous empêcher d’avancer, d’oser, de tendre la main…
Croyances limitantes et travail : quels impacts ?
Parmi les croyances les plus répandues, on notera : « de toute façon je suis nul(le) à ça, pas la peine que j’essaie… » Combien de fois avez-vous renoncé face à un défi, étant convaincu(e) que vous n’aviez pas la capacité ? Mais cette croyance, elle vient d’où ?
Ces croyances qui nous suivent partout
Toutes ces idées que l’on a depuis longtemps en tête, si longtemps qu’on ne se rappelle plus leur origine. Cela peut être familial, sociétal, expérimental…
Par exemple : un garçon doit être fort. Une fille doit être délicate. Une croyance longuement véhiculée et qui donne aujourd’hui des hommes qui se doivent de secourir, des femmes qui se doivent de demander de l’aide. Ces croyances fortement ancrées dans la société sont largement propagées dans les médias de toutes nature (publicité, fictions, musique etc.) et les rôles donnés à chacun.
Mais dans le travail, en quoi sont-elles représentatives d’un déterminisme souvent inconscient ?
Croyance vs réalité sur le terrain du travail
Alors ces croyances limitantes, on les subit, on les tolère dans notre vie. Mais au travail, comment se matérialisent-elles ? Souvent quand on doit faire une nouvelle chose et qu’on s’en sent incapable : « publier sur les réseaux sociaux ? Mais je comprends rien à l’informatique, c’est un truc de jeune ! » « Prendre la parole en réunion, mais non impossible, je suis trop timide ». Combien de fois dit-on d’un enfant qui ne dit pas bonjour à un inconnu « ah il est timide ! » Ces petites phrases s’ancrent dans notre inconscient et nous bloquent un jour. Elles façonnent l’image que l’on a de nous et à laquelle on reste attaché, et ceci dans tous les sens du terme.
Au travail, et surtout en télétravail, elles peuvent nous donner le sentiment de rester bien au chaud dans sa bulle, dans sa zone de confort, mais en réalité elles nous freinent, en nous convainquant de ne pas faire les choses, sans même les tenter et, de ce fait, se priver de l’immense satisfaction de s’être dépassé(e) !
Laisser derrière soi ses croyances limitantes
Plus facile à dire qu’à faire… Première étape : avoir envie de s’en débarrasser.
Utopie ou réalité ?
Vous l’aurez compris, ces croyances peuvent être néfastes, parce qu’elles nous empêchent d’avancer, faussent notre vision du monde, nous déprécient et nous dévalorisent. Mais elles sont ancrées en nous, et peut-être nous rassurent, en fixant un cadre connu et simple. Mais, une fois détectées, elles sont effaçables, ou du moins, atténuables. Allez-y doucement, décortiquez leur ancrage et ce qu’elles vous renvoient, et, un pas après l’autre, sortez de cette zone où elles vous tiennent arrimées !
A chaque fois que vous vous arrêtez sans avoir essayé, prenez le réflexe de vous questionner « mais pourquoi je pense ça ? » Si ce n’est pas basé sur un fait concret et irrémédiable, c’est peut-être une croyance. Et là, analysez et contournez !
Télétravail : bye bye nos croyances
Alors, ces croyances limitantes qui peuvent nous bloquer en télétravail, surtout quand il est imposé par une situation sanitaire sur laquelle nous n’avons pas de contrôle, doivent être regardées honnêtement et sans détour :
- Chez soi, on travaille moins bien : moins bien équipé, moins confortable. Cela peut être vrai, si on travaille sur une chaise en bois et qu’on a dû installer sa session pro sur son PC perso. Pourtant, des solutions existent : prendre son matériel professionnel, mettre un gros coussin sur sa chaise, se mettre dans une pièce fermée… Profiter du cadre idyllique (on est chez soi, on est forcément bien !) et absorber ses ondes positives !
- Chez soi, on est dilettante : de la distraction partout, un canapé moelleux qui nous attire tel un aimant… Et pourtant, même entouré de séductions de farniente, on ne cède pas à la tentation. Pourquoi ? Parce que, contrairement à la croyance (limitante) que l’on n’a aucune volonté, on sait fractionner notre cerveau (et notre temps !) entre le pro et le perso. Faites-vous confiance, vous verrez, cela va bien se passer !
- Chez soi, on reste enfermé, isolé : aucune connexion avec nos collègues. C’est vrai. On ne voit pas en vrai ses collègues. Mais cela ne veut pas dire qu’on ne les voit pas du tout. Aujourd’hui, où les technologies de visioconférence sont infinies (pour n’en citer que deux : Teams de Microsoft et LifeSize), être en connexion avec ses collègues est un jeu d’enfant ! Et pour les discussions sans prétention, autour d’un café, utilisez le réseau social d’entreprise ou la discussion instantanée ! Vous voyez, les moyens de rester connectées sont nombreux, il faut juste accepter de changer un peu ses habitudes !
Le mot de la fin : croyez en vous, mais en la meilleure partie de vous ! Et posez-vous des questions, quand vous vous freinez sur une envie ! Comme le disait Seneque : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. »
En effet le combat le plus difficile est le combat avec soi même …
Nos peurs…? Pure création de notre imagination…